Page 40 - Prépadalf C1 prof dep
P. 40
TRAIT D UNION
TRAIT D UNION
TRAIT D UNION
TRAIT D UNION
En effet, il faut une prise en compte globale du système
Santé et alimentation
Santé et alimentation
TRAIT D UNION
TRAIT D UNION
REPÈRES
TRAIT D UNION Les aliments hautement alimentaire, de la production à la consommation. Notre modèle TRAIT D UNION
alimentaire, s’il veut être protecteur, doit prendre en compte
Le nutri-score
toutes les dimensions de la durabilité des systèmes alimentaires
(santé, biodiversité et bien-être animal, environnement, petits
transformés sont de plus en
producteurs, socio-économie, traditions culinaires des terroirs). Il
plus populaires. Pour rendre
pourrait être résumé ainsi : un régime riche en produits végétaux,
plus lisible et compréhensible
la qualité nutritionnelle de
chaque produit, un logo à
D’après liberation.fr
5 couleurs et 5 lettres (de
Malbouffe :
A à E) est apposé sur les peu transformés, variés, et si possible bio, locaux et de saison.
emballages. prévention et inégalités sociales
TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION
Les pouvoirs publics ont lancé dès 2001 le Plan national nutrition
santé (PNNS), dont l’objectif principal a été de diffuser des
recommandations pour une alimentation équilibrée, telles que
le désormais fameux « cinq fruits et légumes par jour ». Des
actions sur l’environnement ont également été menées, comme
par exemple l’interdiction des distributeurs automatiques de
boissons et produits alimentaires au sein des établissements
scolaires ou l’encadrement de la publicité (ajouts de messages
sanitaires). Reste que ce type d’interventions se heurte aux
inégalités en matière d’alimentation : les catégories sociales les
TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION
plus réceptives sont celles qui sont déjà les plus enclines à se
préoccuper de leur santé, à savoir les cadres et les professions
intellectuelles supérieures. Les catégories populaires ou pauvres,
outre qu’elles n’ont pas toujours les moyens économiques de se
plier à ces prescriptions, sont également celles qui valorisent le
REPÈRES
plus le plaisir de manger abondamment des produits plaisants et
Le locavorisme riches – frites, ketchup, charcuterie. Elles apprécient les produits
Il consiste à ne manger que de l’industrie agroalimentaire et la restauration rapide car ils
des aliments locaux et donc sont la preuve d’une participation à la société de consommation,
des produits frais, de saison. dont les membres des catégories modestes sont exclus par
Il permet de consommer bien d’autres aspects. Les difficultés de la vie et l’absence de
des produits sains, de
TRAIT D UNION Français privilégient TRAIT D UNION D’après Xavier Molénat, Sciences Humaines, n° 251 TRAIT D UNION
TRAIT D UNION
perspectives conduisent également à privilégier les satisfactions
favoriser l’économie
présentes plutôt que les incertains bénéfices à long terme d’une
locale et de réduire son
alimentation « saine ».
impact environnemental.
Aujourd’hui, 63 % des
GÉNÉRATIONS GÉNÉRATIONS consommation de produits Le Slow Food est un mouvement international à but non lucratif
Le Slow Food
régulièrement la
locaux.
fondé en 1989 par Carlo Petrini, critique gastronomique italien.
Ce mouvement a pour but de contrer le phénomène des fast-
foods, des plats préparés et de l’agriculture industrielle, en
encourageant les citoyens à prendre conscience de l’importance
TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION
du goût et de la provenance de notre nourriture, tout en
respectant l’environnement. Le Slow Food encourage donc à
consommer des aliments provenant de l’agriculture locale afin
de se réapproprier les plaisirs de bien manger. Le mouvement
affirme que nous avons tous un droit fondamental au plaisir
d’une nourriture de qualité, et par conséquent le devoir de protéger
l’héritage de produits, de traditions et de cultures qui rendent
ce plaisir possible.
78 Le mouvement Slow Food est présent dans plus de 160 pays.
TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION TRAIT D UNION
